Une grande histoire d’amour entre le papier et les éditions Nationale 13
Qui dit impression de livres, dit papier. Le papier, aux éditions Nationale 13, est un grand sujet. Nous apportons un soin particulier au choix de nos supports d’impression. À chaque nouveau livre imaginé, nous nous posons pour réfléchir et choisir le papier qui rendra le meilleur hommage possible au livre, à son contenu, à son sujet, au travail de ses auteurs…
Un large choix de papiers pour l’édition
Il existe un grand nombre de papiers différents, couchés ou non couchés. Plusieurs facteurs entrent en compte au moment d’arrêter un choix : le type de livre que nous voulons publier, la technique d’impression nécessaire, le coût, le rendu des couleurs, le touché… Que voulons-nous exactement ?
À Nationale 13, le rendu des visuels et des photos est une question primordiale. Aussi, le choix entre papier couché ou non couché dépend pour nous du type d’ouvrage et de la direction artistique que nous souhaitons donner. Et d’ailleurs ? Quelle est la différence entre papier couche et non couché ? Nous vous expliquons tout ci-dessous…
Les caractéristiques d’un papier
Plusieurs choses sont à prendre en compte quand on choisit un papier : sa couleur (quel type de blanc ), son grammage (son épaisseur), son format et même sa texture. Le traitement de sa surface est aussi primordial car cela donnera des indications sur la manière dont l’encre se dépose et sur son absorption. Et puis la certification du papier ou le fait qu’il ait été recyclé entre aussi en ligne de compte.
Le papier couché ou non couché
Le papier couché est un papier dont la surface est traitée pour restituer les couleurs de visuels le plus fidèlement possible. Une couche minérale est ajoutée sur la bande de papier à la fin de sa production. Sa finition peut être matte ou brillante. Un papier couché a une surface lisse, sans irrégularités. Ce papier permet d’être le plus fidèle aux photos. le résultat est particulièrement net. Le rendu des images est de grande qualité. Ce type de papier est vraiment l’idéal pour les publications d’art et les beaux livres de collection comme nous aimons proposer.
Le papier non couché lui, nécessite 20% d’encre en plus, et restitue jusqu’à 50% de teintes de couleurs en moins. Un papier non couché est un papier sans couche supplémentaire. Il est utilisé pour les pages de textes, dans les romans par exemple ou en papeterie, mais aussi pour les journaux. Sa surface est irrégulière, voire rugueuse.
Le papier offset et le papier bouffant
Parmi les papiers non couchés, le papier offset se caractérise par sa surface irrégulière, son aspect mat, sa blancheur moindre, sa moins grande opacité et son moindre coût. La pâte peut provenir du recyclage du papier ou de fibres neuves. Le papier bouffant fait partie des papiers offset. Ses fibres sont beaucoup plus volumineuses que le papier offset standard. Il est plus épais à poids égal.
Quels papiers trouvez-vous dans nos ouvrages Nationale 13 ?
Selon nos collections, vous trouvez des papiers différents. Tous les livres conçus avec le photographe Jérôme Houyvet, présentent un papier couché satiné. Ce papier nous permet d’obtenir un rendu fidèle des couleurs et des images aériennes de Jérôme. C’est donc le cas pour les livres Lumières marines du Cotentin , Vol au-dessus des boucles de la Seine , Vol au-dessus du Parc naturel régional Normandie-Maine, Vol au-dessus de la Grande Baie du Mont-Saint-Michel ou les Vols au-dessus du littoral de la Bretagne…
Pour notre collection Road trip, nous avons opté pour un papier off set pour rester dans l’esprit « roots » de notre concept, à la fois contemporain et sans filtres. Actuellement deux Road trips sont diponibles et d’autres sont en préparation (surprise !) : Road trip sur le littoral du Cotentin et Road trip sur le littoral de la Bretagne.
Côté roman, il y avait tout à inventer pour nous, puisque nous nous sommes tout juste lancés avec Le mot de la fin de Philippe Bertin. Nous avons pris le temps de choisir un papier bouffant, agréable au toucher et qui offre un certain confort de lecture. Pour cela, il ne fallait pas prendre un papier trop blanc.
Le papier dans le monde de l’édition
Pour conclure cet article, quelques mots sur le papier dans l’édition… Selon l’ADEME (l’Agence de la Transition Ecologique) : en 2021 l’édition française représentait 7,8% de la consommation totale de papiers graphiques, ce qui est finalement peu… Depuis les années 2010, les maisons d’édition utilisent majoritairement des papiers certifiés. D’après le Syndicat National de l’édition, en 2016, 93% du papier acheté par les éditeurs était certifié ou recyclé, contre 73% en 2012. « Le circuit du livre – rappelle le SNE -, de sa production jusqu’à son recyclage, est entièrement pris en charge et géré par la filière de manière industrielle. 100% du pilon est recyclé. »
À ce sujet, il semble intéressant de rappeler que le papier n’est recyclable que trois fois – une ou deux fois pour le papier d’impression – pour des raisons de qualité. Les recyclages suivants permettent de produire des cartons pour l’emballage et des matériaux pour la construction.