Vol au-dessus de la presqu’île du Cotentin

Elle possède une personnalité si singulière, qu’elle ne peut laisser quiconque indifférent. Ni celui qui la découvre pour la première fois, ni celui qui l’aime depuis toujours.
Ses 350 kilomètres de littoral lui dessinent une silhouette élégante, balayée par les vents, dorée par les dunes et les plages de sable fin.
La mer, tout autour, se pare de toutes les nuances de bleu. La campagne, au milieu, de toutes les nuances de vert. Les lumières marines font briller les phares de mille feux. Le plus petit port de France côtoie l’une des plus grandes rades artificielles au monde. Pour une escale, l’immense Parc naturel régional des marais du Cotentin et du Bessin offre un refuge de choix aux oiseaux migrateurs. L’Archange veille sur le Mont-Saint-Michel, ses ruelles et ses pèlerins. Dans les terres, les abbayes, les châteaux, les villes et les villages, nichés au cœur du bocage, dévoilent des trésors d’architecture classés au registre des Monuments Historiques.
Les cabanes de bord de mer, les pêcheurs à pied, les chars à voile, les falaises de la Hague et celles de Champeaux hissent haut leurs couleurs, comme un hommage rendu à notre chère liberté. Les moutons paissent l’herbe iodée des prés-salés pendant que les vaches regardent au loin passer les voiliers.

À l’Est, trois cent soixante cinq marches permettent de toucher le ciel. À l’Ouest, trois cent soixante cinq ilots composent un archipel. C’est parce qu’ici, un jour ne fait pas l’autre, c’est parce qu’ici, il y a des matinées aux quatre saisons, c’est parce qu’ici, les flots remontent toujours deux fois, jamais au même endroit… que Jérôme Houyvet ne se lassera jamais de voler au-dessus de la presqu’île du Cotentin.